Communiqué du 12e Sommet olympique

À l’invitation du Comité International Olympique (CIO), les principaux représentants du Mouvement olympique se sont réunis aujourd’hui à la Maison Olympique, à Lausanne, en Suisse, à l’occasion du 12e Sommet olympique. 

Placé sous la conduite du président du CIO, le Sommet olympique rassemble les représentants des principales composantes du Mouvement olympique. Il fait partie du processus permanent de dialogue et de consultation mené en lien avec des sujets d’importance pour l’avenir du Mouvement olympique.

Mission de paix

  1. Les participants au Sommet se sont félicités de la résolution A/RES/78/10 des Nations Unies intitulée : « Édification d’un monde pacifique et meilleur grâce au sport et à l’idéal olympique ». Lors du débat consacré à cette résolution, le gouvernement russe a vivement attaqué la position du Mouvement olympique concernant les restrictions imposées aux athlètes détenteurs d’un passeport russe ou bélarussien. À l’issue du débat, la résolution a été adoptée à une majorité écrasante de 118 États membres : seuls deux pays se sont abstenus (la Fédération de Russie et la République arabe syrienne) et aucun votre contre n’a été enregistré. La résolution reconnaît que les Jeux Olympiques et Paralympiques « seront un événement fédérateur et constitueront une excellente occasion de tirer parti de l’influence du sport pour cultiver un climat de paix et favoriser le développement, la résilience, la tolérance, la compréhension, l’accessibilité et l’inclusion ». Les participants au Sommet olympique ont exprimé leur gratitude à tous les États membres qui ont soutenu cette résolution.
  2. Tous les participants ont noté la situation géopolitique mondiale extrêmement difficile, marquée par de trop nombreux conflits et guerres. Ils ont exprimé collectivement leur profonde sympathie aux victimes innocentes de ces actes de violence et à leurs familles. Ils ont clairement formulé l’espoir que des solutions pacifiques soient trouvées. Ils ont par ailleurs réitéré l’appel lancé par le Mouvement olympique à tous les dirigeants politiques du monde pour qu’ils « donnent une chance à la paix ».

Jeux Olympiques et Paralympiques de Paris 2024

  1. Tous les participants ont fait part de leur conviction que les Jeux Olympiques et Paralympiques de Paris 2024 seraient un symbole de paix et d’unité. Ces Jeux rassembleront des milliards de personnes partout dans le monde autour d’une vision commune de ce qu’est une compétition pacifique.
  2. Les Jeux Olympiques et Paralympiques de Paris 2024 seront les premiers Jeux d’une nouvelle ère, des Jeux en parfaite adéquation avec l’Agenda olympique 2020 du début à la fin. Ils seront plus jeunes, plus inclusifs, plus urbains et plus responsables.
  3. Les Jeux Olympiques et Paralympiques de Paris 2024 seront les premiers Jeux à respecter la parité hommes-femmes. Les participants ont salué le fait que le CIO, en collaboration avec les Fédérations Internationales (FI), ait modifié le nombre de places de qualification par sport et le programme sportif, ce qui a permis une répartition égale des places : 50 % pour les femmes et 50 % pour les hommes.
  4. Les Jeux Olympiques et Paralympiques de Paris 2024 seront plus responsables. L’objectif est de réduire de moitié les émissions de carbone par rapport aux moyennes enregistrées lors des Jeux Olympiques et Paralympiques de Londres 2012 et de Rio 2016. L’objectif fixé par l’Accord de Paris sur le climat pour 2030 serait ainsi atteint avec six ans d’avance. Les Jeux Olympiques et Paralympiques auront recours à 100 % d’énergie renouvelable. Au total, 95 % des sites seront des infrastructures existantes ou des structures temporaires.
  5. Les participants au Sommet olympique ont salué le fait que la résolution des Nations Unies A/RES/78/10 sur la Trêve olympique pour les Jeux Olympiques et Paralympiques de Paris 2024 soit très explicite en « souhaitant la bienvenue aux athlètes de toutes les délégations des Comités Nationaux Olympiques et Paralympiques et des équipes olympique et paralympique des réfugiés admises par le Comité International Olympique et le Comité International Paralympique à participer aux Jeux ». Cette résolution appuie en outre l’autonomie du sport et la neutralité politique du CIO, des principes inscrits dans la Charte olympique.
  6. Les participants au Sommet ont été informés par les représentants des Fédérations Internationales de sports d’été qu’à la suite des recommandations extrêmement strictes formulées par le CIO, des athlètes individuels neutres (AIN) munis d’un passeport russe ou bélarussien avaient participé à un grand nombre d’épreuves dans le respect de ces conditions rigoureuses et que ces épreuves s’étaient déroulées en grande partie sans incident, à une exception près.
  7. Les participants au Sommet ont pris note du fait qu’en dépit de la suspension du Comité Olympique Russe (ROC), le CIO n’avait pas modifié ses recommandations concernant la participation, dans ces conditions strictes, des athlètes individuels neutres (AIN). Il a été rappelé que la protection des droits des athlètes individuels à participer à des compétitions malgré la suspension de leur Comité National Olympique (CNO) était une pratique bien établie, respectueuse des droits humains, et qu’elle avait été utilisée pour plusieurs CNO suspendus lors de précédentes éditions des Jeux Olympiques. Pour rappel, le ROC a dû être suspendu en raison de la décision unilatérale qu’il a prise d’intégrer, en tant que membres, des organisations sportives régionales relevant de l’autorité du CNO d’Ukraine, ce qui constitue une violation de la Charte olympique car elle porte atteinte à l’intégrité territoriale du CNO ukrainien.
  8. Les participants au Sommet se sont en outre félicités des conditions de participation strictes annoncées par le Comité International Paralympique (IPC) pour le para-sport mondial, lesquelles sont conformes à celles fixées par le CIO.
  9. Les représentants des Fédérations Internationales de sports d’été ont demandé au CIO d’autoriser les athlètes individuels neutres qui se sont qualifiés ou se qualifieront sur l’aire de compétition pour les Jeux Olympiques de Paris 2024 à participer à cet événement. Ils ont en outre demandé qu’une décision soit prise dans les plus brefs délais afin de clarifier l’ensemble des procédures de qualification olympique pour tous les athlètes concernés.
  10. Les représentants des associations continentales de CNO et le président de l’ACNO ont appuyé cette demande dans l’intérêt des CNO et de leurs athlètes.
  11. La présidente de la commission des athlètes du CIO s’est félicitée de cette demande des Fédérations Internationales de sports d’été et des CNO. Elle a fait savoir que la grande majorité des athlètes, partout dans le monde, estimaient que les athlètes ne devraient pas être sanctionnés pour les actions de leurs gouvernements. Elle a également rappelé que les conditions strictes qui étaient de mise lors de la procédure de qualification devaient être maintenues et appliquées de manière cohérente dans tous les sports olympiques auxquels des athlètes individuels neutres sont autorisés à participer. En conclusion, elle a indiqué que les athlètes apprécieraient que la question de savoir si des athlètes individuels neutres allaient pouvoir concourir à Paris soit éclaircie, tout comme les conditions de leur participation, car les Jeux Olympiques de Paris 2024 approchent à grands pas.
  12. À la suite des demandes susmentionnées, le CIO a confirmé que la participation d’athlètes individuels neutres aux Jeux Olympiques ne pouvait se faire que dans les conditions strictes en vigueur. Ni les systèmes de qualification établis par les Fédérations Internationales correspondantes, ni le nombre de places allouées à un sport ne seront modifiés pour les athlètes individuels neutres détenteurs d’un passeport russe ou bélarussien. Ces derniers devront répondre à tous les critères d’admission applicables à tout athlète olympique.
  13. Les participants ont réaffirmé la solidarité et le soutien indéfectibles de l’ensemble du Mouvement olympique à l’égard des athlètes ukrainiens et de la communauté olympique ukrainienne.

Lutte contre le dopage

  1. Après un point de situation fait par le président de l’Agence Mondiale Antidopage (AMA) et la présidente de l’Agence de contrôles internationale (ITA), tous les participants ont exprimé leur pleine confiance dans le programme de contrôles mené avant les Jeux et ont rappelé à quel point il était important que tous ceux qui œuvrent pour un sport propre coopèrent. L’AMA a appelé toutes les organisations antidopage et les Fédérations Internationales à renforcer la mise en œuvre du passeport biologique.
  2. Les participants au Sommet se sont félicités du programme des contrôles de dopage de l’ITA axé sur les renseignements et mené avant les Jeux, lequel cible les athlètes, les sports et les pays présentant les risques les plus élevés ainsi que les athlètes susceptibles de se qualifier pour les Jeux de Paris 2024.
  3. Il a été souligné que les contrôles de dopage se poursuivaient en Russie. Cette année, plus de 10 500 échantillons ont été prélevés sur des athlètes russes en compétition et hors compétition, et ce malgré le nombre extrêmement faible d’athlètes individuels neutres (AIN) en lice dans des compétitions internationales. Cela signifie que la Russie figure toujours parmi les dix nations les plus testées. En outre, il a été indiqué que l’ITA avait effectué bien plus de 400 contrôles hors compétition sur des athlètes de nationalité russe en 2023. Les échantillons de sang et d’urine sont acheminés vers plusieurs laboratoires situés à l’extérieur du pays, en respectant une chaîne de sécurité stricte. Tout résultat d’analyse anormal fait l’objet de mesures et d’un suivi de la part de l’AMA.
  4. Les participants au Sommet ont salué le fait que l’ITA ait lancé son programme de réanalyse des échantillons prélevés lors des Jeux Olympiques de Rio 2016, en ciblant tous les athlètes susceptibles d’être présents à Paris. Cette procédure est possible grâce à l’initiative du CIO visant à conserver les échantillons des Jeux Olympiques et à financer les réanalyses.

Politisation du sport

  1. Les participants au Sommet ont relevé que la résolution des Nations Unies sur la Trêve olympique (A/RES/78/10) appuyait « l’indépendance et l’autonomie du sport et la mission du Comité International Olympique, qui est de conduire le Mouvement olympique, ainsi que celle du Comité International Paralympique, qui est de conduire le Mouvement paralympique », et considérait « que les Jeux Olympiques et autres grandes manifestations sportives internationales avaient un caractère unificateur et conciliateur et étaient organisés dans un esprit de paix, de compréhension mutuelle, d’amitié et de tolérance, toute forme de discrimination étant exclue ».
  2. En contradiction avec cette résolution, le gouvernement russe, à la suite d’un décret promulgué par le président de la Fédération de Russie, envisage d’organiser en Russie des événements sportifs clairement motivés par des considérations d’ordre politique.
  3. Dans une optique de lutte contre le dopage, l’AMA s’est fortement opposée à la tenue de tels événements. Le président de l’AMA a insisté sur le fait qu’il serait contraire à l’esprit du Code mondial antidopage d’organiser de tels événements dans un pays qui n’est pas en conformité avec ledit Code. S’agissant du dernier cas de non-conformité en date en lien avec la RUSADA porté devant le Tribunal Arbitral du Sport (TAS), l’AMA a notamment demandé que la Russie ne puisse pas se voir attribuer l’organisation d’événements majeurs. En outre, ces événements seraient organisés par le même gouvernement russe qui a été impliqué dans un « programme de dopage organisé » lors des Jeux Olympiques d’hiver de Sotchi 2014 et, par la suite, dans la manipulation de données antidopage. Dans ces circonstances, les athlètes ne pourraient avoir l’assurance de la tenue de compétitions sûres et équitables.
  4. La présidente de la commission des athlètes du CIO a fermement soutenu la position adoptée par l’AMA. Qui plus est, les participants au Sommet olympique ont été informés de l’inquiétude exprimée par les athlètes d’être contraints de participer à de tels événements sportifs à caractère politique, devenant ainsi partie intégrante d’une campagne de propagande politique.
  5. L’Association des fédérations internationales des sports olympiques d’été (ASOIF) et les Fédérations olympiques d’hiver (WOF) ont rappelé leurs recommandations adressées aux FI de ne pas participer, de quelque manière que ce soit, à de tels événements sportifs à caractère politique. Elles ont confirmé que toutes les FI devraient refuser d’envisager l’inscription de ces événements dans leur calendrier sportif international et ne pas reconnaître les résultats obtenus par les athlètes lors de ces événements.
  6. Le président de l’ACNO et les représentants des associations continentales de CNO ont déclaré que leurs organisations respectives ne soutiendraient en aucun cas la participation d’athlètes à ces événements.

Jeux Olympiques d’hiver de Milano Cortina 2026

  1. Les participants au Sommet ont été informés que le comité d’organisation des Jeux Olympiques d’hiver de Milano Cortina 2026 était sur le point de finaliser son plan directeur des sites. Ce dernier a évolué pour aller dans le sens des recommandations formulées par le CIO s’agissant du centre de glisse. Le CIO espère que la décision finale d’organiser les épreuves de glisse dans un centre existant et en parfait état de fonctionnement en dehors de l’Italie sera prise dans un avenir proche.
  2. Le CIO a réaffirmé qu’il pourrait uniquement approuver un site situé dans un pays garantissant le respect du Contrat hôte olympique, notamment en ce qui concerne le libre accès aux Jeux Olympiques pour tous les participants accrédités par le CIO.
  3. Si toutes FI d’hiver ont noté et salué l’engagement accru du comité d’organisation, les représentants des FI de sports de glace ont informé les participants au Sommet olympique qu’ils continueraient à suivre de près les développements concernant leurs sites de compétition.

Futures éditions des Jeux

  1. La présidente du groupe en charge de l’optimisation des Jeux a informé les participants au Sommet que le groupe était composé des dirigeants de toutes les parties prenantes, à savoir les comités d’organisation, les commissions de coordination, l’IPC, l’ASOIF, les WOF, l’ACNO, les athlètes et plusieurs commissions du CIO. Le groupe a pour mission de façonner l’avenir des Jeux Olympiques et Paralympiques, d’améliorer l’expérience des athlètes et de garantir le caractère unique des Jeux Olympiques et Paralympiques dans un environnement en constante évolution. Dans le cadre de ce mandat, le groupe en charge de l’optimisation des Jeux a défini 40 mesures pour les Jeux Olympiques et Paralympiques de Paris 2024, lesquelles bénéficieront à toutes les parties prenantes.

E-sport

  1. Les participants au Sommet olympique ont pris note du fait que la commission de l’e-sport du CIO étudiait la création de « Jeux Olympiques de l’e-sport » par l’institution olympique. Cette commission est composée de parties prenantes du Mouvement olympique ainsi que d’éditeurs de jeux vidéos, d’équipes et d’autres experts en e-sport.
  2. Le président de la commission de l’e-sport du CIO a informé les participants au Sommet que le projet de « Jeux Olympiques de l’e-sport » avait été accueilli favorablement et avec enthousiasme par les différents représentants de la communauté de l’e-sport. Il a réaffirmé que ces « Jeux Olympiques de l’e-sport » seraient guidés par les valeurs olympiques. Cela signifie que seuls les jeux vidéos conformes aux valeurs olympiques seront pris en considération. En outre, les FI qui ont déjà adopté une version virtuelle de leurs sports seraient les premiers partenaires du CIO. Le CIO s’efforcera également de parvenir à l’égalité des genres dans les e-sports et d’encourager l’inclusion des personnes en situation de handicap.
  3. Les participants au Sommet ont noté que les « Jeux Olympiques de l’e-sport » devraient, par nature, être organisés par le CIO dans le cadre d’une nouvelle structure, différente de la structure traditionnelle des Jeux Olympiques.

Engagement numérique

  1. Les participants au Sommet olympique ont appris que le nombre d’utilisateurs mensuels du site web olympics.com s’était élevé à 18 millions en octobre 2023, ce qui place cette plateforme parmi les principales propriétés sportives numériques. Les comptes @Olympics dans les médias sociaux, toutes plateformes confondues, ont enregistré 640 millions d’engagements mensuels.
  2. Les participants au Sommet ont également appris, s’agissant de la promotion par le CIO des épreuves de qualification olympique pour les Jeux de Paris 2024, que la saison des épreuves de qualification olympique organisée depuis juin 2022 avait suscité plus d’un milliard d’engagements sur les différents canaux olympiques dans les médias sociaux. Cela couvre plus de 400 épreuves de qualification. Les comptes @Olympics dans les médias sociaux ont considérablement renforcé la notoriété de ces événements organisés par les FI, dans certains cas jusqu’à 50 %.
  3. Les participants au Sommet ont par ailleurs été informés de la campagne « Let’s Move », une initiative mondiale du CIO lancée en collaboration avec l’Organisation mondiale de la Santé (OMS) ayant pour ambition d’inciter la population à adopter un mode de vie plus sain. Sous l’impulsion d’olympiens et d’athlètes de renom, plus de 15 millions de personnes ont pratiqué une activité physique lors de la Journée olympique 2023. Le deuxième volet de la campagne, le « Let’s Move Street Challenge », a quant à lui généré 91 millions d’engagements dans les médias sociaux par l’intermédiaire de tous les comptes @Olympics. Il s’agissait de faire bouger les citoyens à travers la pratique de sports tels que le BMX, le skateboard et le breaking.

Protection

  1. Les participants au Sommet ont été informés par le CIO qu’un nouveau modèle de « plateforme » décentralisée avait été conçu pour la protection des athlètes. Ce modèle avait été demandé par l’ASOIF pour l’ensemble du Mouvement olympique.
  2. Ce nouveau modèle de protection des athlètes s’appuie sur une approche ascendante, qui met l’accent sur la nécessité de traiter cette question de société très sensible et très complexe au niveau local, en veillant à ce que l’attention et les ressources aillent là où elles sont le plus utiles. Ainsi, le nouveau modèle est axé sur l’expérience des athlètes. Chaque pôle aidera les athlètes à avoir accès à un soutien et à des conseils impartiaux, en s’appuyant sur les réseaux et services existants. Les premières plateformes pilotes seront établies en Afrique australe et dans les îles du Pacifique.
  3. Ce nouveau modèle pour la protection des athlètes reconnaît et souligne que la protection relève de la responsabilité des organisations sportives et des gouvernements – les deux ayant des rôles distincts mais complémentaires à jouer. Le harcèlement et les abus ne peuvent être traités que dans le cadre d’une coopération entre les organisations sportives et les gouvernements, et en veillant à ce que la voix des athlètes soit entendue pour l’élaboration des structures qui ont vocation à les soutenir.
  4. Les participants au Sommet olympique se sont félicités de la création par le CIO d’un fonds de 10 millions d’USD par Olympiade visant à renforcer la protection au niveau local.
  5. Le programme de certification de responsable de la protection dans le sport a été largement salué. D’ici aux Jeux Olympiques de Paris 2024, plus de 250 responsables de la protection de 84 pays auront obtenu leur certification au terme de leurs sept mois de formation.

Lausanne, le 5 décembre 2023

Source: CIO