Hugues Fabrice Zango, l’espoir du Burkina Faso et l’une des figures les plus brillantes du triple saut mondial, a quitté les Jeux Olympiques de Paris 2024 avec une déception palpable. Vendredi 9 août, au Stade de France, le triple sauteur burkinabè n’a pas réussi à renouveler l’exploit de Tokyo 2021, où il avait décroché la médaille de bronze, devenant ainsi le premier médaillé olympique de l’histoire de son pays.
Zango, qui nourrissait de grandes ambitions pour ces JO, avait fixé la barre haut en visant la marque mythique des 18 mètres. Malheureusement, il n’a pas été en mesure de dépasser les 17,43 mètres lors de la finale, se classant à la cinquième place. Le concours, d’un niveau exceptionnel, a été remporté par l’Espagnol Jordan Alejandro Diaz Fortun avec un saut impressionnant, laissant Zango en dehors du podium.
La performance de Zango, bien que solide, n’a pas suffi à lui assurer une médaille cette fois-ci. La concurrence était particulièrement féroce, avec plusieurs athlètes affichant des performances de très haut niveau. Malgré tous ses efforts, Zango n’a pas pu retrouver la forme qui lui avait permis de se hisser parmi les meilleurs lors des championnats du monde et des précédents Jeux Olympiques.
Pour Hugues Fabrice Zango, cette cinquième place est une déception, tant pour lui que pour les nombreux supporters burkinabè qui espéraient voir leur héros national briller à Paris. Le triple sauteur avait déclaré avant la compétition qu’il se sentait en pleine forme et prêt à affronter les meilleurs. Son parcours jusqu’à la finale avait d’ailleurs confirmé ces impressions, mais le destin en a voulu autrement dans l’ultime épreuve.
Zango n’est pas étranger aux podiums internationaux. Il est le détenteur du record du monde en salle avec un saut de 18,07 mètres et avait, en 2021, marqué l’histoire en devenant le premier Africain à remporter une médaille olympique dans le triple saut. Sa progression constante au fil des années avait fait de lui l’un des favoris pour une nouvelle médaille à Paris.
Cependant, le sport de haut niveau est impitoyable, et la moindre erreur ou baisse de performance peut coûter cher. Zango n’a pas réussi à trouver le saut parfait qui aurait pu le propulser sur le podium, malgré un potentiel immense. La déception est d’autant plus grande qu’il avait déjà prouvé par le passé qu’il pouvait se hisser au sommet face aux meilleurs du monde.
Cette contre-performance ne ternit cependant pas l’incroyable parcours de Zango, qui reste un modèle et une source d’inspiration pour de nombreux jeunes athlètes africains. Il a encore de belles années devant lui et d’autres opportunités pour briller sur la scène mondiale.
Alors que les lumières des JO de Paris 2024 s’éteignent pour lui, Zango devra trouver la force de rebondir, de tirer les leçons de cette expérience et de revenir encore plus fort lors des prochaines compétitions internationales. Le Burkinabè a prouvé qu’il était un athlète d’exception, et nul doute qu’il saura se relever pour continuer à marquer l’histoire de l’athlétisme.