C’est une équipe de 36 athlètes venus de 11 pays différents qui va représenter les personnes réfugiées aux Jeux Olympiques de Paris 2024. Il s’agit de 23 hommes et 13 femmes qui vont concourir dans 12 disciplines sportives. Dans cette équipe se trouvent 9 athlètes africains.
La boxeuse Cindy Ngamba et la coureuse éthiopienne Farida Abaroge font partie des femmes de cette cuvée africaine qui vient de la République Démocratique du Congo, d’Erythrée, du Cameroun, du Soudan, du Soudan du Sud.
Ils vivent dans 15 pays différents à savoir : le Kenya, les Etats-Unis, le Canada, le Mexique, la Jordanie, Israël et neufs pays européens. A l’ouverture des Jeux Olympiques de Paris 2024 tous défileront derrière la Grèce lors de la cérémonie d’ouverture le 26 juillet.
Tous ces athlètes sont boursiers du programme de la Solidarité Olympique pour les athlètes refugiés du Comité Internationale Olympique. Afin de permettre aux athlètes de continuer à concourir même si ils ont été contraints de quitter leur pays d’origine, le CIO a créé l’équipe de réfugiés pour les Jeux Olympiques de 2016 à Rio de Janeiro face aux millions de personnes déplacées partout dans le monde.
Le Dr Thomas BACH, Président du CIO, déclare :
« C’est quelque chose que nous devrions tous apprécier, en plus de la performance, c’est la valeur émotionnelle, l’envoi de ce symbole d’espoir à plus de 100 millions de personnes qui, malheureusement, ont dû migrer et faire prendre conscience au monde de l’ampleur de cette crise. La présence de ces athlètes d’élite, qui représentent plus de 100 millions de réfugiés et de migrants dans le monde, devrait les rendre très fiers. Ils devraient s’en réjouir. En même temps »
Ces athlètes ont été sélectionnés sur la base de leurs performances sportives. Les 36 ont été choisis parmi 73 réfugiés bénéficiaires d’une bourse olympique pour préparer les JO de Paris 2024. Leur entrainement olympique aura lieu à Bayeux dans le Nord de la France.
Pour Mustapha BERRAF, Président de l’Association des Comités Nationaux Olympique d’Afrique, ACNOA,
« C’est une initiative du CIO qui dévoilent tout le côté humanitaire de la gouvernance sportive olympique. L’Afrique est en bonne place avec ses neufs athlètes dans un contexte où le nombre de réfugiés ne cesse d’augmenter à travers la planète »